LE FOU

Refrain

Comme l’on brûla les sorcières

Comme l’autiste qui nous gêne

Comme l’on se moqua d’Einstein

De l’Albatros de Baudelaire

On craint le fou et le fait taire

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Celui qui dit, celui qui voit

Tout d’abord on ne le croit pas

Puis, comme on ne comprend pas tout

On dit c’est sûr il devient fou

Alors voilà qu’on le tolère

Qu’on compatît à sa misère

Qu’on fait semblant de lui pAarler

Mais qu’on oublie de l’écouter

Il raconte la vie, la mort

Les faux-amis, Les vrais remords

Parfois, il parle de tendresse

Il dit sa peur et sa détresse

Mais nous, on ne veut pas savoir

On ignore son désespoir

Trop peu d’efforts pour bien l'aimer

On craint trop la réalité

Alors, le voilà qui s’égare

Qui s’énerve, devient hagard

S’étrangle et ne peut plus parler

Un peu plus loin…s’en va pleurer

Seul, il interroge ses mots

Et soudain change d’attitude

Il nie l’humain, oublie ses maux

Il cultive sa solitude

Le fou, d’avantage s’éloigne

Dans ses délires il vagabonde

Il monte en haut de ses montagnes

Pour voir rapetisser le monde

Olivier Nicod/Michel Douilly

Première version par BERENGERE

Version Michel BERCY
Arrangement country

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